Tapis de course
(article paru sur mon ancien blog Nébuleuses)
Je cours régulièrement sur un tapis de course. Cela suscite des réactions très variées, allant de l’intérêt au haussement d’épaule (“ça ne remplace pas un vrai jogging”). Voici donc quelques arguments en faveur de cet exercice mal connu.
Avec un tapis de course :
On court tout les jours, quand on veut, même si la météo n’est pas clémente. Oui, le jogging sous le soleil, c’est agréable. Mais c’est comme le vélo urbain : facile à dire l’été, beaucoup plus difficile à faire l’hiver. En décembre il fait nuit lorsque vous rentrez du travail. Ajoutez parfois la neige. Qui court encore à ce moment là ? Avec un tapis, on peut. D’où un effort en continu sur toute l’année.
On court sans stress. Sur la route, il faut surveiller sa trajectoire un minimum. Sur un tapis, on peut s’abandonner totalement à écouter son iPod, ce qui rend l’effort plus facile.
On court avec le même rythme. Dehors, vous devrez vous arrêter pour traverser une rue, et sur une longue distance votre vitesse va varier, d’autant plus avec la fatigue. Sur un tapis, pas de problème : si votre vitesse diminue, vous êtes ejecté(e) ! Et si elle dépasse celle du tapis, vous percutez la machine. Autant dire que cela apprend la régularité.
On peut générer à volonté des difficultés. Vous voulez grimper une côte ? La plupart des modèles de tapis peuvent s’incliner pour simuler une pente. Dehors, vous devrez d’abord vous rendre à l’endroit adéquat.
On mesure mieux sa progression : le tapis vous indique exactement la distance parcourue et la vitesse. A pied on ne peut que faire une estimation. Utile pour savoir si vous progressez, ou pour se fixer des objectifs.
On se motive plus facilement : avec son tapis à domicile, pas besoin de prendre sa voiture pour se rendre dans une salle de sport. Vous courez et dix minutes après, vous êtes chez vous, douché(e) et disponible. Qui dit mieux ?
L’encombrement est réduit : un tapis parait grand lorsqu’il est en position d’usage. Mais presque tous peuvent se replier à la verticale, et n’occupent alors qu’une très faible surface.
Bref, le tapis n’a qu’un inconvénient : les moins chers, avec moteur électrique, démarrent à 350 euros. Notez qu’on en trouve à 150 euros, mais purement mécaniques, ce qui fait perdre le bénéfice de la régularité et du choix de la vitesse.
Un investissement, mais largement plus profitable que les sommes demandées pour l’abonnement dans une salle de sport.
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